Mercredi 17 avril / Vigie/Gaza à Saint-Gaudens : STOP GÉNOCIDE ! Ne laissons pas faire

Vigie/Gaza : STOP GÉNOCIDE ! Ne laissons pas faire

 

Vigie de solidarité avec Gaza : STOP GÉNOCIDE

– Cessez-le-feu immédiat et permanent

– Arrêt des livraisons d’armes

– Suspension des accords UE/Israël

– Protection de la population palestinienne, à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem, dans les camps de réfugiés

– Respect du droit international

Notre gouvernement peut et doit agir : faisons pression sur lui !

l'espoir des familles de détenus palestiniens de revoir leurs proches

Photo : manifestation en Palestine pour la libération des prisonniers

17 AVRIL : JOURNÉE DU PRISONNIER PALESTINIEN

Aujourd’hui, exiger la libération des prisonniers et prisonnières palestinien.ne.s, c’est soutenir la résistance de tout un peuple qui fait face au génocide, au colonialisme et à l’apartheid.

A l’occasion du 17 avril – Journée internationale de solidarité avec les prisonniers et prisonnières palestinien·nes, manifestons notre solidarité.

Chaque année depuis 1975, le peuple palestinien célèbre le 17 avril « la Journée du prisonnier », qui commémore le jour où le premier prisonnier palestinien a été libéré, le 17 avril 1974. Aujourd’hui plus que jamais, cette journée est un cri de solidarité pour les prisonniers et prisonnières palestinien·nes qui continuent au cœur des geôles sionistes à porter la libération du peuple palestinien.

Depuis le 7 octobre, Israël poursuit son génocide, causant la mort d’environ 40 000 Palestinien·nes à ce jour. En plus des bombardements massifs, de la famine organisée et de la destruction des hôpitaux et des infrastructures, cette séquence a été marquée par l’emprisonnement, la torture et l’humiliation des prisonniers. En instaurant un « état d’urgence » depuis cette date, Israël a intensifié son acharnement contre les prisonniers politiques : interdiction des visites familiales et des rencontres avec les avocats, maintien dans des cellules surpeuplées, et imposition de sanctions collectives cruelles telles que des coupures d’eau et d’électricité. Dans un communiqué daté du 19 février, des experts de l’ONU alertent sur des cas de violences sexistes et sexuelles à l’encontre des prisonnières palestiniennes, allant de viols à des humiliations publiques, en passant par le ciblage délibéré de femmes et d’enfants. Cela s’est accompagné par une intensification des arrestations en Cisjordanie et à Jérusalem, touchant près de 5 000 palestinien·nes, tandis que des milliers de palestinien·nes sont détenu·es à Gaza.

Aujourd’hui, l’État sioniste détient environ 9100 prisonniers et prisonnières politiques, hommes, femmes et enfants dès l’âge de 12 ans, dont 3558 en détention administrative (un emprisonnement sans charge ni procès). Parmi elleux, figurent des personnalités politiques de premier plan comme Marwan Barghouti, Abdullah Barghouti, Khalida Jarrar ou encore Ahmad Sa’adat. L’acharnement contre les prisonniers ne se limite pas à de simples abus systématiques, mais constitue une politique de terreur et de punition collective appliquée contre le peuple palestinien. Depuis le début du génocide en cours, au moins 15 prisonniers palestiniens ont été tués dans les prisons de l’occupation israélienne pendant qu’au moins 27 prisonniers de Gaza ont été assassinés dans les camps où ils étaient détenus.

Symbole de cette politique criminelle, l’intellectuel et révolutionnaire palestinien Walid Daqqah est décédé le 7 avril dernier suite à la politique de négligence médicale mise en œuvre contre lui alors qu’il était atteint d’une grave maladie. Il était emprisonné depuis 1986 et les autorités pénitentiaires ont décidé de garder son corps jusqu’en 2025, date de la fin de sa peine. Aujourd’hui, nous dénonçons ces pratiques inhumaines et exigeons que sa femme Sana et sa fille Milad puissent organiser des funérailles dignement.

https://agencemediapalestine.fr/blog/2024/04/…

https://charleroi-pourlapalestine.be/index.ph…

Des prisonniers de la cause palestinienne sont aussi retenus dans les prisons occidentales. En France, le communiste arabe Georges Abdallah est emprisonné depuis 40 ans pour son engagement pour la Palestine et il est considéré par le mouvement des prisonniers palestiniens comme un des leurs. Bien que libérable depuis 1999, son maintien en détention est un choix politique, symbole de la complicité du gouvernement français et de ses alliés états-uniens avec l’entreprise coloniale à l’œuvre en Palestine.

En dépit de cette politique, les prisonniers et prisonnières palestinien·nes demeurent des résistant·es qui s’organisent et résistent depuis l’intérieur des prisons pour leur libération et celle de leur peuple. En organisant des grèves de la faim, en refusant d’obéir aux ordres des gardiens, en participant à l’élection de leurs représentants ou en participant à des auto-formations collectives, ils et elles font de la prison une école de la résistance du peuple palestinien.

Le rapport d’Amnesty International : https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2023/1…