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« [Revue de presse] La Gazette du 11 mars 2024 « Une semaine de lutte pour les droits des femmes à Saint-Gaudens »

  • La “riposte féministe” dans les rues de la ville.
    La “riposte féministe” dans les rues de la ville.
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Régine Blancard

l’essentiel La Journée internationale de lutte pour les droits des femmes ( 8 mars), s’est déroulée à Saint-Gaudens samedi 9 mars, juste pour une question de présence de toutes et tous.

Toutes et tous, il est nécessaire et heureux de le préciser tant les hommes sont nombreux au rassemblement sur la “place des Combattantes” à l’appel des Femmes de Papier, du Collectif du 8 mars Comminges, d’Amnesty International et de la Qlac (Queer Lesbienne Alternative du Comminges).

Une halte parole et musique devant la mairie.
Une halte parole et musique devant la mairie.

La semaine de manifestations autour du 8 mars à Saint-Gaudens a commencé mardi 5. Avec comme journée à ne pas manquer le 9 mars; ateliers d’écriture de slogans et de préparation de banderoles et un spectacle donné par la Cie Le Plus Petit Espace Possible, autrement dit les souffleuses de trombone, ont annoncé le point fort : une journée de revendication. Quelque 150 personnes, femmes, hommes et enfants se sont rassemblés sur la place avant un tour de ville joyeux et musical. Quelques haltes ponctuaient le parcours, devant la mairie et sur la place de la Collégiale où les prises de paroles rappelèrent quelques avancées au fil des siècles (dont l’IVG dans la constitution) et tant de combats à mener encore, ne serait-ce que la lutte contre les violences sexistes et pour l’égalité salariale femmes/hommes. Bien sûr de nombreux slogans étaient de sortie: “Patron, patrie, patriarcat, même racine, même combat – Je ne veux pas revendiquer mes droits, je les prends – Un grand besoin de responsabilités à partager”. “la porte, je peux l’ouvrir seule, aussi grand que ma gueule”. Sur la place près de la Poste, au retour, des portraits s’alignent, ceux décrits par Claude Frasson dans la revue Progressistes, quinze femmes de génie du XVIIIème siècle à nos jours dans les domaines des sciences, de la médecine, de l’informatique ou des mathématiques, femmes souvent ignorées ou décriées de leur vivant et tout aussi souvent oubliées après leur mort. Le repas partagé a prolongé les échanges, chacune convaincue que “Si les femmes s’arrêtent, tout s’arrête”.

> Contact <collectif8marscomminges@gmail.com.
au Régent par la diffusion jeudi 23 du film